L'historique du Château d'Amenon
 
Historique établi par la Société Historique et Archéologique du Maine (Monsieur Paul Cordonnier, président de la société, conservateur honoraire des musées et de la bibliothèque du Mans).
 
Le château d'Amenon fut jadis un ancien castel dominant le cours du Loir. Il semblerait que son nom figurait dans les titres dès le XIème siècle. Au début du XIXème siècle, il était encore flanqué de tourelles engagées et d'un donjon. Sa façade principale paraissait être du XIIème siècle, la tour de l'escalier et la chapelle du XVème siècle. Au XIXè siècle, il est entièrement restauré et augmenté dans le style du XVème siècle.
L'un des possesseurs d'Amenon parmi les plus marquants fut, vers 1652, Etienne Pallu, écuyer, maître d'hôtel du roi, trésorier de la généralité de Tours, seigneur d'Amenon et des Perrières, mari de Madeleine de Comacre. Ils sont tous deux inhumés à Saint-Germain. Son frère fut un célèbre jurisconsulte tourangeau et fut maire de Tours.
la vue aérienne du chateau
Amenon est vendu en 1672 à Alexandre Milon I marié à Françoise Pallu. Leur fils, Alexandre Milon II, vend Amenon, en 1699, à Joseph Lermercier du Vauduchon grainetier au grenier à sel du Lude. Son frère Philippe Lermercier du Vauduchon est conseiller du roi, prévôt de la maré-chaussée de Château-du-Loir. Il meurt en 1745 ; son fils lui succède.
De 1747 à 1791 on trouve Charles Boromée d'Amenon, capitaine des gardes du roi, conseiller au grenier à sel du Lude, seigneur d'Amenon. Il était l'époux de Madeleine Roulleau. Il meurt en 1791. A cette date nous trouvons encore Emmanuel-Jules-César Roulleau d'Amenon, garde du roi, seigneur d'Amenon.
En 1829 Amenon est vendu par François Leroyer-Longraire, époux de Julie Roulleau, et par Armand Noël, époux de Louise Roulleau d'Amenon (Julie et Louise les deux héritières d'Emmanuel-Jules-César Roulleau) à Louis-Armand Mesnet de la Cour, pour la somme de 80 000 francs.
A la fin du XIXème siècle, le propriétaire est monsieur de la Guillonnière, colonel d'artillerie, et madame, née Mesnet de la Cour. En 1909, le colonel et madame de l'Estapis achètent Amenon, puis le revendent à monsieur et madame Moral.
la vue aérienne du chateau
Durant la guerre de 1939-1944 monsieur Moral meurt en déportation. madame Moral vend Amenon en 1961 à la ville de Tremblay-lès-Gonesse.
Pendant le mois de juin 1963 Arthur Delbreuf, conseiller municipal, reste sur place. Il travaille sans relâche, bénévolement, afin que tout soit prêt pour l'été : travaux de dernière heure, installation des lits et du matériel, commande du ravitaillement aux fournisseurs, nettoyage des abords, etc.
La colonie de vacances de Tremblay-lès-Gonesse au château d'Amenon, fonctionnera dès le 1er juillet 1963.

RETOUR